Kysuma Shima
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Kysuma Shima

Le secret d'une vie ébranlée par un crash ...
 
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 Réveil particulier [PV : Léon Still]

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Helena Walker

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MessageSujet: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeMar 7 Sep - 21:10

Argh ! Bon Dieu que ça fait mal !


C’est à peu près la première chose qu’à penser Helena en se réveillant. Parce qu’elle avait mal bien sûr, en l’occurrence, mal aux fesses. N’importe qui se serait demandé comment c’était arrivé, et bien pour une fois, Helena fait comme tout le monde. Elle se rappelait vaguement d’avoir été assise dans un avion, à côté d’un accompagnateur –ou d’une accompagnatrice, à vrai dire, elle n’avait pas fait attention, ce genre de détail n’est pas important. Ah oui, elle s’en rappelait, toutes les dix minutes, quand elle repérait un endroit sympa avec plein d’arbres et où y avait sûrement plein de bestioles dedans, elle lui demandait où on était. Bien sûr, l’interlocuteur –ou l’interlocutrice- n’en savait rien, s’en contrefichait, essayait de dormir et luttait pour ne pas étrangler la gosse tellement elle était pénible. D’ailleurs, l’adolescente avait trouvé ça bien marrant. Et puis, c’était la faute de l’autre aussi, quelle idée de se mettre à côté d’elle ! Bref. Ensuite, elle avait vu un gros nuage trouble assez loin, et en se rapprochant, elle a remarqué qu’il s’agissait d’oiseau. De pélicans exactement, elle n’en était pas sûre, du coup, elle s’était promis de regarder dans un de ces livres sur les animaux qu’elle avait à quoi ressemblait un pélican en vol. Ensuite, le nuage s’était rapproché et la gamine a été frustrée : l’avion a fait une embardée, et elle ne voyait plus les oiseaux. Toute façon, ils savent pas conduire ces pilotes ! Bref, après l’avion a fait un tour sur lui-même, et Helena a trouvé ça très marrant parce que ses cheveux tombaient vers le plafond. Les autres n’avaient pas l’air de partager son avis, mais elle ne comprenait pas du tout pourquoi. Enfin, quand elle a entendu tout le monde hurler, elle a crié aussi “Waouh !!!”, ce qui lui a valu un regard affligé de celui ou celle à côté d’elle. Elle n’a pas compris pourquoi, et a décider de ne pas y attacher d’importance, tant pis pour l’autre s’il –ou elle- ne comprenait rien à la philosophie dérangée d’Helena Walker –j’ai envie de dire, comme tout le monde.
Après, c’était assez flou dans l’esprit de l’adolescente. Elle se rappelait vaguement d’une chute libre, ce qu’elle avait quand même relativement apprécié parce qu’elle avait pu s’étendre de tout son long après avoir passé des heures assises dans un avion polluant. Après, le trou noir. Le second réflexe d’Helena a été d’ouvrir les yeux pour connaitre la suite de l’histoire. Et là, si c’était la fin, alors c’était vraiment une bonne fin : elle était assise dans une forêt ! Une forêt ! Y avait plein d’arbres, et des trucs avec de la terre, de la mousse et tout ! Y avait peut-être même des plantes carnivores ! Ah le rêve ! Avec tout ça, ça devait grouiller d’animaux sauvages ! Y avait peut-être des tigres, des léopards et des guépards ! Helena n’en avait jamais élevé, mais si elle avait réussi à apprivoiser le chat de sa grand-mère, elle partait du principe qu’elle pouvait tout apprivoiser. Peut-être d’autres bêbêtes plus simples comme des écureuils et des souris énooooormes ! Et surtout, plein d’insectes, et sûrement des coccinelles.
D’ailleurs, elle allait se lever de ce pas pour aller retourner une pierre et vérifier si y avait pas tout plein de fourmis rouges quand elle vit quelque chose qui la retenait. Des bras. Des bras d’humains, tellement poilus qu’ils étaient sûrement à un homme, en plus, ce mec voulait pas la lâcher. Helena a tourné la tête, et le rêve a pris une tournure moins paradisiaque. Elle était dans les bras de Léon Still. Cette espèce d’abruti qui comprend rien à la vie, qui aime pas les animaux & les insectes et qui a l’air de faire toujours la gueule. En plus, c’était VRAIMENT un abruti qui se foutait du monde parce qu’il avait réussi à retaper. Et cet humain la prend pour son doudou. Génial.

« Léon. Bouge de là.

Peut-être qu’il avait ouvert les yeux, peut-être pas. En tout cas, il avait intérêt à la lâcher vite fait, bien fait, parce que vraiment, jouer le rôle du doudou de l’abruti de service, Helena n’aimait pas ça du tout. Au mieux, elle lui avait fait mal. Oui, c’est bien ça de lui faire mal si elle est contrainte à être dans ses bras. Bon, dans de le doute qu’il ait vraiment mal, l’adolescente lui a asséné un gros coup de poing en plein dans les abdos et a répété, contente de l’avoir réveillé si brusquement :

- Léon, je t’ai dit de bouger… »
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Léon Still
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeMer 8 Sep - 19:37

Le seul souvenir que Léon aurait pu garder de ce calvaire en avion aurait pu être un truc du genre : Il y avait plein de gens. Trop de gens. Des adultes qui surveillaient. Une attardée, devant lui, qui s'extasiait devant un rien, j'ai nommé Helena Walker. Bon, ça fait plus qu'un seul souvenir, mais bon. Ce n'est qu'un détail. Léon aurait pu garder que ça en tête comme dernier souvenir d'une ancienne vie. Car, oui !, il était très sérieux quand a fugué lors du voyage pour l'Australie.

Il aurait pu avoir une nouvelle vie.
Il aurait pu.
Sauf que ça ne s'est pas passé comme ça.

Au bout d'un moment, il y eu des terribles secousses. Léon cru bien qu'il allait devoir dégobiller son petit déjeuner. Puis, l'engin métallique sembla tournoyer sur lui même. Léon aurait bien crier s'il ne s'était pas forcé à ré-avaler son propre vomi. Chose totalement dégueulasse, je le conçois parfaitement.

Après, le trou noir total. Il avait surement du s'évanouir à cause des turbulences. Bizarrement, il avait rêvé qu'il était avec une jolie rouquine qui l'acceptait tel qu'il était & avait qui il était gentil et attentionné. La partie encore consciente de ce rêve aurait bien aimé vomir devant un tel spectacle.

Le truc qui l'arracha à son rêve des plus glauques fut une sorte de tape sur le ventre. Suivit d'un grognement ou quelque chose dans le genre. Quand Léon ré ouvrit les yeux, il vit quelque chose d'encore pire que de jouer un film cul-cul avec une rousse. Il vit UNE rousse. Et pas n'importe quelle petite rouquine. Non. Là c'était la rouquine chiante par excellence. La fille la plus zarbi de la planète. Etait – elle seulement humaine ? Aucune idée. En tout cas, elle semblait plus vivre pour les … choses avec plein de poils, plein de pattes et compagnie. Les … Zut, c'est quoi le nom déjà ? … Les animaux. Et les insectes. Bref, là n'était pas le pire. LE PIRE DU PIRE (oui, c'est possible) était qu'il tenait cette chieuse comme un doudou. IL TENAIT HELENA WALKER DANS SES BRAS ! Dans un gémissement de dégout, Léon se redressa et se poussa. Dans un gémissement de douleur, il se crispa et se laissa retomber sur le sol. Il avait une douleur aiguë à la cuisse. A taton, il senti un liquide chaud imprégner son jean. Il saignait ! A cause de quoi ? Peut être de la chute. D'un chute dont il aurait pu mourir ! Pourquoi il était pas mort ? … Quoiqu'être avec Helena Walker était peut être bien la mort. Pourquoi était il en Enfers alors ?
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeJeu 9 Sep - 17:29

Helena regarda Léon un quart de secondes, elle ne lui accorda pas plus d’importance. Il était tellement bête ! Tellement idiot ! Pas comme ces petites bêtes qu’il y avait dans les arbres ! Ca devait grouiller d’insectes par là ! Pleiiiiiins d’insectes ! Des fourmis, des coléoptères, des coccinelles et des perce-oreilles… Il ne fallait pas plus que cette pensée à la rouquine pour qu’elle court vers les arbres et cherche une grosse pierre. En dessous, elle s’attendait à trouver plein de fourmis rouges, et elle trouvait ça vraiment cool. En plus, elle pourrait en mettre dans le tee-shirt de Léon, ce mec était tellement attardé qu’il ne s’en rendrait même pas compte. Quand bien même ce serait le cas, Helena avait de sérieux doutes quant au fait qu’il sache ce qu’était une fourmi rouge.
Alors elle essaya de soulever la pierre, mais elle était bien trop lourde. C’était une des choses qu’Helena n’aimait pas chez les humains, ils étaient trop faibles. C’est pas comme un animal ! Y en a des forts & puissants ! Comme les ours ! Helena aimerait beaucoup être une ourse. Dormir tout l’hiver, manger des fruits et du miel à longueur de journée, elle serait tellement plus forte aussi ! Et si un humain passait, elle pourrait même le manger… D’ailleurs, si elle s’était rappelé l’existence de Léon, elle aurait voulu le manger je pense.
Bref, le problème reste le même : Helena ne peut pas soulever la pierre et jouer avec ces petites fourmis rouges trop mignooooooonnes ! Je reconnais que cette fille n’est pas très intelligente, mais quand il s’agit d’animaux, elle utilise toute son intelligence. C’est comme ça que lui est venue l’idée de prendre une branche, une trèèèès groooosse branche qui ferait office de levier. Sa force serait décuplée et alors elle pourrait soulever ce gros caillou. Il ne restait plus qu’à trouver la grosse branche. Ce n’est pas ce qu’Helena considérait comme un problème, au pire, elle réussirait bien à en casser une sur un arbre. Enfin, pas besoin de ça, il y en avait une par terre. Alors elle la tira. Quelques secondes plus tard, la gamine se tenait debout bien droite et criait, le doigt pointé droit devant elle :

« Une nouvelle grosse bêbête ! »

N’importe qui à sa place aurait été terrifié mais pas Helena. L’idée de se retrouver devant une grosse bête haute d’au moins deux mètres de haut, avec des crocs et des griffes immenses. Sa fourrure était épaisse et il semblait avoir une crinière qui cachait une bonne partie de son visage, sauf aux pattes où il avait des écailles. Il semblait aussi avoir des plumes sur le côté, ce qui n’était rien d’autres que deux grandes ailes immenses. Et tout autour de son corps, des étincelles crépitaient. Mais Helena trouvait ça cool. Je ne sais même pas si elle s’était rendu compte qu’elle avait tiré cette créature de son sommeil en confondant sa queue et une branche. En tout cas, pour peu qu’elle était là, la rouquine s’en moquait.
Pour ce qui est de Léon, je ne sais pas quelle était sa réaction. Soit il était pétrifié par la peur, soit il allait prendre ses jambes à son cou si ce n’était pas déjà fait. Tout ce qu’il fallait espérer, c’est qu’il allait fuir et au passage prendre la gamine sous son bras, parce qu’elle était loin de bouger alors qu’elle avait découvert un nouvel animal…
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeJeu 9 Sep - 19:11

Mentalement, Léon essaya de se souvenir comment avait – il fait pour se retrouver d'un avion tourbillonnant à un sol « mou » entouré de végétations. Végétations un peu trop imposante et étouffante pour le jeune homme. Lui qui n'a jamais aimé la nature plus que ça, c'était le summum du cauchemar. Enfin pas totalement. Cette jungle naturelle arrivait bien avant le VRAI SUMMUN : Helena Walker. Rien ne pouvait rivaliser avec la présence insupportable de cette gosse. Oui « gosse » car même si elle avait presque le même age que lui, elle était d'une maturité comparable à celle d'une enfant de cinq ans pourri gâtée. Et ça, c'était plus qu'insupportable. Si elle était un minimum plus intelligente qu'un hamster peut être que Léon arriverait à la trouver un minimum jolie. Hors, c'était totalement impossible de voir une quelconque beauté quand la seule chose qui frappe c'est sa débilité plus qu'imposante.

Léon se crispa de douleur en essayant de se relever. C'est après plusieurs tentatives vaines de se concentrer uniquement sur sa douleur (et non pas sur l'attardée qui courait partout à la recherche de « bébêtes ») que le jeune homme réussit à s'adosser à un arbre pour mieux regarder l'état des dégâts présents sur son corps. Il avait surement une bosse et plusieurs hématomes sur tout son corps. Mais ce genre de détail, il s'en foutait pas mal. Il avait tellement l'habitude d'en avoir à cause de son père ou de ses bagarres que c'était tout à fait banal. Non, Léon se concentra davantage sur sa cuisse dont l'ouverture du jean laissait voir une plaie ouverte. C'était pas tellement profond, mais c'était plutôt large et long. Peut être à cause d'une coupure. Evan enleva son teeshirt pour en arracher un bout et se faire un truc (dont il avait oublié le nom) pour stopper la coulée de sang. Après plusieurs tentatives de passer le tissu entre sa jambe et le jean, il y parvint enfin. Il songea, un court instant, après avoir ressenti une autre douleur, à prendre un bout de bois pour empêcher sa cheville de se tordre davantage qu'elle en avait l'air. Il vu un bout de bois juste en face de lui. Il allait le prendre jusqu'à que l'égocentrique et explosive Helena arrive et lui arrache carrément des mains. Il aurait pu protester s'il n'avait pas vu un truc bougé dans les arbustes en face de lui. Méfiant, Léon se releva et s'éloigna des buissons et, par la même occasion, de l'autre tarée.

Léon arrivait presque à marcher à reculons correctement malgré la douleur qui le prenait à chaque fois que le poids de son corps passait sur sa cuisse. Bon, tant pis, il fera avec. Il se dit même qu'il continuerait ce genre d'exercices de marches pendant encore cinq petites minutes avant de partir et laisser l'autre folle dans son coin. Sauf que, encore une fois !, un léger inconvénient se présenta à lui. Evan leva les yeux et devint livide. Une espèce de chose énoooooooooorme se retrouva devant lui et la rouquine. La bouche entre-ouverte, les yeux presque exorbités, Léon ne savait pas ce qui le choquait le plus. Voir Helena complètement en extase devant un monstre ou bien le monstre en lui même ? Surement un mixte des deux. D'ailleurs, le montre en question poussa une espèce de rugissement énorme. Un vent nauséabond remis les idées en place à Léon qui lâcha un petit cri étouffé. Puis, oubliant sa douleur, il prit Helena par le bras et l'attira avec lui dans une course effrénée dans une nuée d'arbres, de … trucs colorés que les gens comme la rouquine appellent des « fleurs » et tout ces machins avec plein de feuilles, des branches et compagnie. Au bout d'un moment, il s'arrêta et faillit s'écrouler sous sa jambe qui lui faisait atrocement mal. Il remarqua qu'il tenait l'attardée par la main. Il lui lâcha tout de suite et lui décolla une baffe.

« Ça c'est pour ne pas bouger quand un monstre est en face de nous. Et SURTOUT pour attirer les ennuis comme tu le fais si bien. »


Léon avait dit ça avec une colère non dissimulée. Puis, il s'écroula par terre à cause de sa cuisse. Il resta adosser contre un arbre en regardant sa cuisse. Pourquoi avait – il couru ? Enfin, non. POURQUOI AVAIT – IL SECOURU CETTE FOLLE ?! Avait – il perdu la tête ? Il ne pouvait pas la voir. En plus de ça, elle ne pouvait pas le voir non plus. S'ils avaient inversé les rôles, Helena serait parti en courant en le laissant se faire bouffer par ce monstre. C'était une chose dont Léon était sur. Dans un soupire discret, le jeune homme songea que la folle n'allait pas rester sur cette baffe indéfiniment. Il leva ses yeux bleus pour les poser dans ceux de Helena. Oh ! Elle a les yeux verts ?! Depuis quand ?, pensa t-il brièvement.

« Si tu comptes me baffer en échange, t'as cas venir mais je risque de te casser le bras en retour. Ensuite, si tu veux revoir tes sales bêtes, t'as cas y retourné mais loin de moi. Parce qu'il n'y a que toi que ça amuse de se faire bouffer par une putain nouvelle espèce d'animale. »

Léon s'impressionna tout seul. Il avait gardé son calme et avait prononcé plus de dix mots dans la même phrase sans dire deux gros mots. Juste un, et c'était son record personnel. Il le noterait quand il aurait accès à du papier et une feuille. … Enfin, s'il en trouve un jour. Il doit bien y avoir des habitants ici, non ? Où étaient-ils ? Pourquoi étaient-ils en vie après une telle chute ?
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeJeu 9 Sep - 22:07

D’abord, ça lui a fait un violent choc : Léon, cette espèce d’abruti qu’elle ne pouvait pas supporter (et qui ne pouvait pas la supporter non plus) venait de l’arracher à ce qu’elle faisait. Il l’avait prise par le bras et entrainé assez loin pour échapper à cette bestiole. Après tout, pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? La nature était le berceau de l’humanité, et si elle décidait de se retourner contre eux, elle avait ses raisons ! Helena le savait bien : la Nature était la base et l’explication de tout.
Bref. Donc, Léon l’a prise par le bras et ensemble ils ont couru un petit moment, du moins un peu moins pour qu’Helena soit essoufflée comme un bœuf, même si elle n’en était pas loin. De toute façon, elle était bien trop contente pour s’occuper de ses aptitudes physique : comme elle l’avait vu pendant leur course, non seulement il y avait plein d’arbres, mais en plus il y avait des fleurs ! Des fleurs de toutes les couleurs, et de variété qu’Helena n’était même pas sûre d’en connaitre l’existence. Alors elle allait faire un gros bouquet et elle improviserait avec du bois mort et des pierres une espèce de vase. Comme ça, elle le mettrait vers elle, et pleins d’insectes viendraient butiner prêt d’elle.
Elle allait se mettre à l’œuvre quand elle s’est rendu compte que quelque chose clochait : l’autre attardé qui l’avait “kidnappée” (Helena venait de décider que c’est la version officielle qu’elle servirait à la police au cas où, et que c’était bien parce qu’en plus, ça pourrait attirer des ennuis à “son kidnappeur”) la tenait par la main. La première pensée que pouvait avoir la gamine excentrique était “beurk”. Non pas qu’elle soit maniaque au point de ne pas supporter qu’un être humain la touche, après tout, elle avait l’habitude de se mettre de la terre sous les ongles et ce genre de choses : la nature était salissante. Non, c’était Léon, l’imbécile qui ne comprenait rien à la vie la touchait, et en plus il la tenait par la main ! Pourrait-elle imaginer pire scénario ? Et bien sûrement celui qui va suivre.
Léon le kidnappeur venait de lui lâcher la main pour le plus grand plaisir d’Helena. Mais la suite la ravie un peu moins : il lui décolla subitement une baffe. Lui, Léon Still, seize ans, homme venait de gifler une gamine de 15 ans à peu près aussi mature à première vue qu’une gamine de neuf ans ! Vraiment, quel courage, quel honneur ! Ca c’était un homme ! Et il s’en est suivi quelque mot comme quoi Helena ne lui attirait que des ennuis et blablabla… Elle n’avait pas tout écouté, sous le coup du choc de la baffe. Elle savait que ce mec était quelqu’un de spécial, qui n’entrait pas dans sa liste des “gens bien”, mais de là à ce qu’il s’en prenne à quelqu’un de beaucoup plus faible parce qu’il a céder à une pulsion…
L’instinct premier d’Helena aurait été de le frapper en retour sauf qu’à ce moment là, il s’est mis à lui sortir une tirade (non pas que la gamine connaisse ce mot là, c’est juste parce que ça va dans le contexte). Il la menaçait d’abord de lui casser le bras si elle réagissait comme n’importe quelle personne normale (certes, cette fille n’est pas normale mais elle reste –à son grand désespoir- humaine). Ensuite, Helena pensait qu’elle devait le prendre comme une insulte d’entendre qu’elle n’était qu’une idiote qui n’avait pas les bonnes réactions et qu’elle se mettait en danger pour des convictions propre à elle.
D’abord, l’adolescente à esquisser un rire. Alors c’était vraiment ce que pensait Léon ? Et bien elle allait elle aussi lui faire part de sa façon de penser, ce qui est vrai, aurait été dommage de le frapper : s’il lui cassait le bras, ça aurait été nettement moins pratique pour faire la cueillette… Qu’à cela ne tienne, elle aussi pouvait faire des tirades de ce genre : elle s’est approchée de lui et il a sûrement cru qu’elle allait l’attaquer, mais elle se contenta –pour le moment- de parler :

« Tu me casserai le bras ? Vraiment ? Ce que j’admire chez toi Léon, c’est ton sens de l’honneur. Faut dire que je suis une adversaire redoutable, c’est vrai. Mais tu sais quoi ? Je suis peut-être pas assez bien pou toi ? Pour le grand Léon Still ? Et tu sais pourquoi ? Parce que je n’aime pas cette vie que tu as. Tu vis dans un monde étriquée, archaïque et primitif. Tu crois réfléchir, mais regarde toi, tu passes ton temps à critiquer, juger comme les autres. T’as pas de conviction, pas de rêve. Tu passes ton temps avec des gens de ton espèce et tu te bats avec eux. Vraiment, c’est admirable ! »

Helena était surprise de voir là façon avec elle avait parlé. Déjà, elle était étonnée de savoir qu’elle maitrisait des mots super-compliqués comme archaïque et juger, qu’elle connaissait le mot conviction. Pire encore ! Elle s’était rendu compte qu’elle connaissait le nom de famille de Léon ! En fin de compte, elle était peut-être super intelligente et elle le savait pas… Je m’égare. L’adolescente avait fini avec du sarcasme, à ce stade, ce n’était plus de l’ironie. Elle s’était sans s’en rendre compte rapproché de lui. Ce mec avait vraiment le don de la mettre en colère ! Puis une idée lui est venue. Elle n’aime pas qu’on la claque. Pas du tout :

« Et tu sais quoi ? J’aime pas qu’on me claque ! »


Et aussi surprenant que ça puisse paraitre, elle l’a embrassé. Oh pas un grand baiser d’amour passionné, faut rien exagérer non plus. Juste un petit baiser comme ça, rapide, mais qui avait son impacte. C’est vrai qu’Helena n’avait pas beaucoup d’expérience en la matière. Les quelques personne qu’elle avait embrassé était pour la plupart animale, pour les autres, c’était quand on l’avait embrassé pour l’embêter. Ca lui était déjà arrivé, et elle n’avait pas DU TOUT apprécié qu’on l’embrasse comme ça. Vraiment, se faire embrasser par quelqu’un qu’on aime pas, c’était presque pire que de se faire gifler. En plus, ça avait l’avantage de la surprise.
Puis la rouquine s’est reculée et à regarder Léon avec un rictus. Puis le plus naturellement du monde, elle s’est éloignée et elle a commencé à cueillir des fleurs. Quelques une, en fait elle attendait la réaction de Léon. Il était vraiment idiot ce mec, mais si il avait deux sous de jugeotes, alors il voudrait essayer de quitter les bois, avec Helena s’il avait trois sous. Sinon, eh bien il s’en remettrait à son plan, à savoir ramasser des fleurs tout le reste du temps et monter une cabane pour dormir à la belle étoile, à côté de centaines fleurs et d’animaux en tout genre. Personnellement, j’ai le doute, mais je crois que Léon a deux sous de jugeotes…
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeVen 10 Sep - 14:21

Léon prit le temps pour regarder ce qui l'entourait. C'était très … végétal. Il n'était pas du tout à l'aise. Il n'avait pas l'habitude d'être entouré de tant de … choses vertes, roses, marrons, jaunes, violets, rouges. Hmm, tout ça était un peu trop étouffant pour le jeune homme. Un frisson lui parcouru le dos et le fit légèrement frémir. Il décida, à ce moment précis, d'arrêter de regarder la rouquine. Il passa une main dans ses cheveux, ce qui les ébouriffa encore plus qu'ils ne l'étaient par le voyage et la … chute. A peine eut-il repensé à cette chute qu'il repensa à sa cuisse. Ainsi qu'à une douleur qui le reprit aussitôt. Léon serra les dents pour ne pas laisser un gémissement sortir de sa bouche. Gémir de douleur oui, mais pas en public et surtout pas devant la Walker. Léon avait beaucoup trop de fierté pour assumer un tel affront.

Léon aurait, volontiers, continué de se concentrer sur sa douleur et de trouver un moyen pour faire passer la douleur s'il n'avait pas retrouvé les grands yeux émeraudes d'une petite peste juste en face des siens. Le jeune homme eut un léger mouvement de recul et se cogna la tête contre l'arbre sur lequel il était adossé. Heureusement que la rouquine n'avait rien vu. Sinon, elle aurait surement profiter de la situation pour l'humilier de façon lassante et répétitive. Chose dont Léon n'aurait que très peu supporter. Déjà qu'il supportait limite de sentir l'odeur corporelle de la Walker qui se trouvait assez près pour que, si Léon le souhaitait, ils puissent se toucher le nez. Hors, tout contact physique était à éviter pour préserver son calme et sa santé mentale.

Helena commença à parler. Beaucoup trop parler. Au début, Léon fut surpris que la gosse sache aligner plus six mots sans parler d'insectes ou d'animaux. Mais ensuite, il se lassa vite du discours stipulant qu'il n'avait aucun sens de l'honneur pour vouloir lui casser le bras tant bien même elle ne pouvait rivaliser contre lui. Ce qui était d'autant plus chiant dans son blablatage, ce fut quand elle commença à dire « Ne suis-je pas assez bien pour toi ?! » Évidement, non. Léon leva les yeux au ciel et se demanda quand elle allait enfin arrêter de lui souffler dans la tronche.

Tout aurait pu continuer ainsi si elle ne s'était pas mise à dire des choses totalement erronées et à le juger bêtement sans le connaître. « Tu vis dans un monde étriquée, archaïque et primitif. Tu crois réfléchir, mais regarde toi, tu passes ton temps à critiquer, juger comme les autres. T’as pas de conviction, pas de rêve. Tu passes ton temps avec des gens de ton espèce et tu te bats avec eux. Vraiment, c’est admirable ! ». Léon décida de rester clame et de ne répondre à cette attaque qu'une fois que sa sale tête sera sortie de son champ de vision. Elle rajouta un truc comme « Je n'aime pas qu'on me claque » mais Léon l'ignora. Puis elle l'embrassa. Et ça, ce fut le contact physique de trop. Léon faillit avoir le haut-le-cœur. Il l'aurait bien baffé mais elle s'éloigna trop vite. Elle le fixa avec un mauvais rictus sur le visage et parti cueillir des fleurs.

Léon sentait la rage bouillonner en lui. Il se mordit la lèvre presque à sang pour ne pas se lever et lui arracher tout ce qui était arrache sur une fille comme elle. Pour se contenir, il arracha l'herbe qui se trouvait sous ses mains et enfonça ses mains dans la terre. Il essaya de se canaliser un instant. Tout en restant le plus stoïque possible. Puis, après s'être légèrement calmé, il remarqua qu'il était encore torse nu, que son bandage était mal fait et qu'il avait perdu le reste de son teeshirt quand le monstre était arrivée. Saloperie d'Helena Walker. Dans un murmure, il marmonna un juron avant de déchirer davantage son jean pour enlever son bandage improvisé et le refaire et serrant très fort. Tout en serrant bien comme il faut sa cuisse, il marmonna, assez fort pour être entendue de la fille qu'il qualifia de « Salope » :

_ Comparé à certaines, j'ai un but plus développé que celui d'une gamine de quatre ans qui passe sa vie à collectionner les insectes et les classer, tant bien même des putains de scientifiques l'ont déjà fait. Et c'est pas cette même gosse qui va me donner des leçons de morales alors qu'elle n'est pas capable de juger quelqu'un d'autre que sur l'apparence qu'il se donne pour cacher des choses de son passé. Cette idée aurait – elle seulement effleurée son cerveau qui doit être aussi développé que celui d'un hamster en fin de vie ?! Non, je ne crois pas. La question ne se pose pas.


Tout en déballant sa rage, en augmentant sa voix à chaque phrase, Léon avait posé sa main sur le « O2 » marqué au fer blanc qui était sur son bras. Cette marque faite par un connard de première qui avait décidé que son fils adoptif aurait du rester un gosse toute sa vie. Un gosse comme Helena Walker. Peut être que Monsieur & Madame Still aurait préféré que leur gosse soit la petite rouquine ? Peut être, hein, ben c'est con, hein, parce que jamais ils auront une gosse comme elle. Enfin, peut être que si. Peut être que non. De toutes manières, ils s'en foutaient carrément. Tout ce qu'il voulait s'était recommencé à zéro. Et non pas se retrouver coincé dans un jungle avec la plus conne des humaines de cette planète. Et voilà, sa brulure le faisait de plus en plus mal, et en plus, sa cuisse commençait à le bruler presque autant que son « 02 » sur son muscle.

Léon se demanda ce qu'il avait fait au bon Dieu pour mériter un tel affront. Pourquoi n'était – il pas mort ? Ça aurait été tellement plus simple de mourir lors de ce crash. Tellement plus simple et tellement moins douloureux. Qu'avait-il fait pour mériter tant de malheurs dans sa putain de vie ?! Léon ferma les yeux. Toujours en tenant fort son bras droit avec sa main gauche, Léon commençait à se demander sérieusement s'il ne fallait pas mieux mourir maintenant plutôt que continuer à lutter vainement pour une vie de merde.
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeVen 10 Sep - 19:28

Helena était captivée par ses fleurs. Elle n’aimait pas ce que ces semblables humains appelaient l’art, de toute façon, ils n’en avaient aucune notion. L’art était censé être quelque chose de beau avec un sens profond. Pas un bourré qui a pris des pinceaux ! Mais si on faisait abstraction de ça, alors on pouvait dire que l’adolescente avait un certain côté artistique. Enfin, surtout pour tout ce qui est en relation avec la nature. Si un jour l’idée saugrenue lui venait de devoir travailler, de gré ou de force, alors Helena voudrait être compositrice florale. D’après le seul jugement valable au monde à ses yeux – c'est-à-dire le sien – elle était douée. Pas besoin de le nier. On ne pouvait pas améliorer quelque chose de parfait à l’origine, mais on pouvait en faire une autre forme de perfection. En l’occurrence, ça se faisait bien avec les fleurs.
Evidemment, il fallait que Léon, dont elle avait encore une fois oublié la présence, avait pris la parole. Oh ce n’est pas ça qui aurait arrêté la rouquine une fois qu’elle était à l’œuvre… Tout en continuant son bouquet, elle l’écoutait d’une oreille. Après tout, comme le disait si bien Helena, le sexe féminin n’est pas sexe faible, parce qu’il peut faire deux choses à la fois. Un homme, c’est trop bête pour ça. Il lui parlait vaguement de cette histoire de but dans la vie, tout ça… Ensuite, il a comparé Helena à une gamine de quatre ans et sa capacité mentale à un hamster en fin de vie. L’adolescente avait la vague impression qu’elle aurait du se sentir vexée… Sauf qu’elle était assez flattée. Une gamine de quatre ans avait un regard innocent et pas encore pollué par le monde. Et un hamster était beaucoup plus intelligent qu’on ne le pensait, surtout en fin de vie : quand on a passé toute sa vie à tourner dans une roue parce que des saletés d’humains vous ont foutus en cage, vous avez – d’après Helena – une approche très philosophique de la vie. Même si elle ne connaissait pas ce terme, c’était l’idée générale.
L’adolescente prenait assez bien ce qu’avait dit Léon et ne comptait pas y réagir. Après tout, tant pis pour lui s’il n’avait pas la bonne vision du monde, Helena ne comptait rien y faire. Sauf qu’une phrase l’avait interpellé dans le discours du garçon : d’après ce qu’elle avait compris, il faisait de son mieux pour cacher son passé. Pourquoi est-ce qu’il ferait ça ? C’est vrai c’est idiot, Helena n’avait pas non plus un passé glorieux, après tout, toute sa famille ne comprenait pas son attirance pour la nature, entre sa sœur qui se maquille avec des matières organiques animale, son frère qui tue tout ce qui est plus petit que lui et animal… Mais la rouquine ne le cachait pas pour autant, pas de quoi avoir honte de ce qui nous avait poussé à devenir ce que nous sommes, peu importe les étapes. Etait-il possible que Léon, celui qu’Helena avait toujours considéré comme un imbécile de première, ait un passé horrible au point de vouloir le cacher ? Alors elle fit quelque chose de pas commun, de digne d’elle en somme :

« Raconte-moi tout ! »

Oui, elle s’était assise en face de lui et lui avait demandé de lui raconter sa vie. Non pas que Léon l’importait tant que ça, elle n’en avait rien à fiche de lui, mais elle était curieuse. Curieuse de savoir ce qui pouvait bouffer un être humain comme ça, pour qu’il s’égare, qu’il ne calcule plus les choses importantes de la vie et qu’il ne souhaite plus faire de sa vie quelque chose de meilleur, parce que sans se leurrer, Léon donnait vraiment l’impression de vivre pour passer le temps. Quand on y pense, Helena allait probablement recevoir. L’adolescent avait déjà prouvé qu’il n’avait pas de scrupules à frapper une gamine bien moins forte que lui. Et je parie qu’il avait déjà eu envie de la tuer. Mais ça, si ça devait arriver, Helena le gérerait en temps voulu…
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeVen 10 Sep - 22:27

Léon commençait à avoir mal à la tête. En plus de ça, sa brulure au bas lui faisait de plus en plus mal. Il y avait quoi dans cette putain de brûlure pour lui faire mal à chaque fois qu'il était en colère ?! Léon bouillonnait à l'intérieur. Il avait envie de tout envoyer péter, de tout détruire sur son passage et de tuer tous les gens qui se trouvaient sur son passage. Hors, c'était impensable pour le moment car il ne pouvait même pas bouger sans se faire mal tout seul comme le grand garçon qu'il était. Léon soupira de rage et de résignation. Il fallait qu'il contienne sa rage jusqu'à être capable de tuer autre chose qu'une fourmis qui passe sous sa main. Le tout, évidement, le plus discrètement possible. Il n'était pas en état physique de subir le courroux de la furie que serait Helena si elle le voyait écraser une quelconque bestiole. Le jeune homme soupira. Qu'avait-il fait pour se retrouver coincé dans une forêt avec une fille comme elle ? C'était une épreuve pire que militaire là … Il fallait maitriser le self contrôle tout en gardant la tête haute et être capable de réfléchir convenablement. Si après une telle épreuve, il ne recevait pas une distinction militaire, c'est que la vie était vraiment pire que cruelle. … Après réflexion, la vie est pire que cruelle. Surtout en compagnie de la petite Walker.

Léon ferma les yeux un instant. Il avait très envie de dormir sur le coup là … Il aurait pu dormir maintenant … Peut être qu'en se réveillant, tout cela ne serait plus qu'un rêve et qu'au final, jamais il ne serait resté coincé avec une jolie et folle rouquine comme Helena Walker. … Attendez … Il a pensé « JOLIE » ? Oh mon Dieu … Léon ré-ouvrit tout de suite les yeux pour regarder la jeune fille en question. … C'est vrai qu'elle était pas moche … Mais elle était loin d'être jolie. En plus, elle était encore pire que tarée. Oula, la fatigue commençait à gagner tellement de terrain que Léon trouvait la rouquine jolie. C'était vraiment … troublant. Léon leva les yeux au ciel et les referma. La douleur à son bras était presque partie, donc il relâcha la pression qu'il avait faite avec sa main gauche.

Quand il ré-ouvrit les yeux, cinq minutes plus tard, il croisa, de nouveau, le regard émeraude de la folle. Elle le regarda avec un énorme sourire sur les lèvres et articula les paroles « Raconte-moi tout ! ». Le jeune homme cligna des yeux. C'était un rêve, c'est ça ? De quoi parlait – elle en plus ? Elle voulait qu'il lui raconte sa vie ? Elle était devenue folle ? … Elle l'est déjà, certes. Elle est venait de prendre un nouveau coup sur la tête ? Léon leva un sourcil dubitatif.

« T'as fumé de l'herbe qui fallait pas ou bien ? »

Dit-il, d'un ton beaucoup moins agressif qu'avant. Il la regardait comme ci la scène qui se passait était tout droit sorti d'un film comique. Elle ne croyait pas réellement qu'il allait lui parler de lui, quand même ? … Rassurez moi, elle était juste pas sérieuse ? … Hmm … Avec Helena, nous ne pouvons être sur de rien. Surtout de rien. Léon la fixa droit dans les yeux comme pour lui demander si elle était sérieuse ou pas ….

* Cette fille est complètement chtarb … *
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeSam 11 Sep - 17:48

Helena sentait le regard de Léon braqué sur elle, et pourtant ça ne la préoccupait pas plus que ça. Elle fronçait les sourcils : il lui avait parlé de fumer la mauvaise herbe. Mais qu’est ce qu’il avait bien pu vouloir dire par là ? Certes, l’adolescente n’était pas –totalement- idiote, elle savait bien que de l’herbe, ça se fumait. Mais quel était le rapport avec le fait qu’elle lui demande de lui raconter sa vie ? Vraiment, elle ne voyait pas. De toute façon, elle ne pouvait pas fumer, parce que c’est végétal et que ce serait du gâchis. Mais ce n’était sûrement pas ce que Léon voulait savoir.
La rouquine a décidé d’ignorer la remarque du blondinet. En tout cas, ça voulait dire non. Et ça, ça vexait vraiment Helena. Pourquoi il voulait pas lui dire ? C’est vrai quoi ! Elle, elle mourrait d’envie de savoir. Non pas que Léon l’importait, c’était juste de la curiosité. De la curiosité pure & simple. Enfin, peut-être qu’il y avait un peu d’intérêt pour l’adolescent quand même. Non, non Helena ne pouvait pas se dire qu’elle commençait à manifester un tant soit peu d’intérêt pour un humain, tout particulièrement un humain qui n’aimait pas les animaux, qui ne connaissait pas les plantes… Non, vraiment, Léon pourrait mourir sur le coup qu’elle n’en aurait rien à faire, mais alors là, rien du tout. Bon, peut-être un peu quand même. C’est vrai que ce serait sympa, parce que ça attirerait plein de bêbêtes, mais d’un autre côté… C’était marrant de le voir comme ça, mal à l’aise. Avec une fille qu’il détestait et qui elle, était parfaitement dans son élément. Voilà, c’est pour ça qu’elle portait un tout petit peu d’intérêt pour lui, c’est parce que la situation était marrante, point à la ligne.
En tout cas, une chose est sûre, c’est que Léon avait su capter l’attention de la rouquine. D’ailleurs, elle n’aimait pas particulièrement le fait de se retrouver là, complètement dans son élément et ne pas pouvoir complètement s’y consacrer. Raison de plus pour que le blondinet le lui dise au plus vite. Il fallait qu’Helena le fasse avouer. Comment ? C’est la première fois qu’elle se retrouvait dans ce genre de situation. En temps normal, il n’y avait aucune raison de vouloir connaitre la vie des gens, l’adolescente s’en moquait pas mal ! Elle n’avait donc jamais su comment faire craquer quelqu’un. Alors, sans réfléchir, elle utilisa le premier moyen qui lui vint à l’esprit, et ce n’est pas une si mauvaise chose puisque de toute façon, elle n’aurait pas trouvé d’autres moyens que de le supplier :

« Allez Léon ! Steuplait ! Steuplait ! Steuplait ! Léooooon ! Steuplaiiiit ! »

Hum… Oui, Helena dans toute la splendeur de sa maturité. Elle le suppliait délibérément. Déjà, c’était étonnant qu’elle ne s’en soit pas prise une avant, l’adolescente aurait sûrement été étonnée si elle avait pris le temps de s’en rendre compte, plutôt que de se creuser la tête à propos de cette histoire d’herbe. Mais là, si elle y pensait, elle parierait qu’elle allait se prendre une volée. Essayez de vous représentez la scène : le regard perplexe de Léon, puis Helena qui est complètement larguée. Pour finir, elle le supplie ! Et pour en rajouter, elle le regardait d’en bas avec ses yeux verts émeraude qui avaient l’air d’eux aussi l’implorer, vous savez, ce regard qu’on les cockers qui vous feraient craquer… Helena le maitriser ce regard, parce que déjà qu’elle peut rien refuser aux animaux, aux cockers c’est encore pire. En plus, elle lui prenait la main et le lui secouait frénétiquement le bras… De loin, si on ne connait pas Helena et qu’on omettait le fait qu’elle le suppliait, ça faisait un peu couple… Sauf que la réalité était plus proche du Baby-sitter et de la petite intenable…
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeSam 11 Sep - 19:15

Léon se demandait vraiment ce qu'avait fumée cette gosse. Elle était vraiment tarée ou bien elle faisait une petite blague de mauvais goût ? Le jeune homme ne savait pas vraiment. Helena était vraiment quelqu'un d'imprévisible. Ou d'incompréhensible. Enfin, surement un mélange des deux. Dans sa tête, Helena est pas toute normale faut dire … Surtout qu'elle semblait perplexe quand a l'idée de « fumer de l'herbe » … Elle était atteinte au point ne pas connaître cette expression ou c'est juste une impression ? Léon essaya de se convaincre du second choix, mais évidement, c'est le premier qui était le plus réaliste. Et prévisible. Décidément, Léon devra faire gaffe que chaque expression utilisée soit compréhensible dans le cerveau de la rouquine pour qu'elle comprenne l'insulte ou le sarcasme.

Soudain, il se passa une scène des plus étranges. Les grands yeux verts de la jeune fille le fixait comme si elle le suppliait. Puis, comme si c'était une scène au ralenti, le son lui parvint aux oreilles. Elle était entrain de le supplier au sens propre du terme. Elle arrêtait pas de dire « Lééééooooonnn, steeeu plaaaiiiit » comme une gosse de quatre ans a qui ont venait de refuser un cookie. Décidément, Helena avait quatre ans dans sa tête. C'était une certitude.

Léon aurait bien aimé lui en collé une, si elle arrêtait deux secondes de lui secouer le bras comme si c'était un pantin. D'un geste un peu brusque, il rejeta la gosse de façon à ce qu'elle lui lâche le bras. Puis, il s'épousseta le bras et posa, ensuite, son regard bleu-gris dans celui de la jeune fille qui se trouvait devant lui. Puis, en parlant très lentement, il lui demanda :

- Qu'est ce que tu veux savoir au juste ?

Il avait dit ça de façon très lente, comme si c'était un adulte qui s'exprimait auprès d'un enfant en bas age qui ne comprenait rien à la langue anglaise. Ce qui avait l'air d'être le cas. Helena était une enfant qui ne comprenait rien, que ce soit anglais ou autre. Cette fille a du être bercer trop près du mur. Elle n'avait pas toute sa tête, n'avait aucun cœur (à part pour les bestioles & les plantes), était zoophile et agissait comme un bébé. Elle ne grandirait jamais. Et elle en était fière. C'était ça le plus déprimant.
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeSam 11 Sep - 23:16

Helena avait arrêté de parler à la seconde où Léon avait repoussé sa main, à ce moment là, elle l’avait regardé avec des grands yeux qui soufflaient presque un “alors ?”. L’adolescente voulait savoir si elle l’avait convaincu de lui répondre. Il faut dire que ce qu’elle avait fait était assez, voire carrément puéril, mais c’était Helena. Léon avait épousseté son bras, comme si la rouquine l’avait sali, geste auquel elle décida de ne pas prêter importance. Puis s’afficha sur son visage un gros sourire quand il lui demanda ce qu’elle voulait savoir. Allait-il lui répondre la réalité ? En tout cas, c’était la seule chance qu’il avait de remonter dans l’estime d’Helena de ne pas avoir un passé aussi désintéressant que sa personne.
Helena s’apprêtait à répondre mais elle referma la bouche aussi tôt. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait. C’est comme si on proposait une surprise à un gosse et qu’on lui demandait ce qu’il voulait, il y avait une chance sur un million de tomber juste. La seule réponse qu’il était censé de répondre dans ce cas là était “une surprise”. Alors aussi bêtement que la question de Léon, elle répondit :

« Ben, ce que tu caches de ton passé… »


C’est vrai que c’était assez indiscret de lui demander, mais d’après Helena, il n’avait qu’à pas commencé. C’est lui qui avait dit qu’il essayait de cacher des choses de son passé. Elle a même finit par se dire que dans le fond, il le voulait. Personne ne le forçait à répondre ça, il pouvait très bien la laisser sans réponse, la laisser comme une cruche sans rien répondre. C’était pour lui, maintenant il ne pouvait pas faire marche arrière, fallait qu’il assume maintenant.
Ce qui était bizarre, c’était ce qui se passait avec leur regard. Helena ne détachait pas le sien et pour le moment lui non plus. Il avait des yeux bleu-gris, ce qui était assez joli. Mais ce n’était pas l’important. En fait, si Helena ne lâchait pas le regard de Léon, c’est parce qu’il était… Humain. C’est vrai, c’est bizarre, mais les animaux qui avaient des yeux n’avaient pas ces trucs là…Comme des pupilles et des iris. En général, il y avait juste de gros iris et pas de pupilles, ni de blanc des yeux. Là, c’était humain, et c’est sûrement la première fois qu’Helena avait l’occasion de voir les yeux d’un humain d’aussi prêt. La rouquine tourna légèrement la tête sur le côté, comme si elle avait trouvé LE gros défaut du siècle chez l’adolescent, qu’elle le remarquait mais qu’elle ne voulait pas le croire. C’était peut-être gênant pour Léon, mais il faut dire que venant d’Helena, ce n’était pas forcément à prendre au premier dégrées…
D’un coup l’adolescente commença à esquisser un rire. Puis elle rigola franchement. Cette situation était, d’après elle, comique. Helena Walker, elle, en pleine forêt avec plein de plantes qu’elle ne connaissait pas toutes, des insectes par centaines, de animaux que l’humain classerait dans le rang de monstre, et elle était là, assise en face de Léon Still, en attendant qu’il lui raconte sa vie. C’était assez hors du commun et pas vraiment normal. Et lui aussi, il devrai chercher à sortir de cet endroit où germait plein de végétation alors qu’il ignorait seulement ce mot là, et il s’apprêtait, s’il réagissait bien, à raconter sa vie à une fille dont il comparait la mentalité, de façon subjective, à un hamster en fin de vie. C’était absurde. La forêt devait avoir une espèce d’impact sur lui qui le rendait un tant soit peu intéressant pour qu’ils agissent tous les deux de manière aussi inhabituelle. Ce qui, faute d’être normale comme elle l’était d’habitude, la fit exploser de rire. Elle se roulait par terre à en pleurer. Et ce n’était vraiment pas normal, même pour cette adolescente.
Puis dans une lueur de lucidité, Helena s’arrêta. Elle se mit d’un coup assise à nouveau et arrêta assez vite de rire de façon assez fluide. Elle s’essuya les yeux qui seraient tout collant dans quelques secondes et ramassa un gendarme qu’elle laissa courir dans sa main, passer sur son bras et avec lequel elle jouait. On aurait très bien pu croire qu’elle ne portait plus aucune importance à Léon si elle ne lui avait pas rappelé :

« Bon, alors ? On va pas y passer la nuit quand même ! »

Helena avait le sourire aux lèvres, et si Léon lui racontait la vérité, elle le perdrait surement assez vite. Dans le cas contraire, je le plains, parce qu’elle ne risque pas de lâcher l’affaire de sitôt. Et quand elle n’a pas ce qu’elle veut, surtout quand ça dépend des autres, la rouquine peut-être vraiment exécrable. Si Léon avait un peu de jugeote, alors il lui dirait assez vite ce qu’elle voulait entendre. Après tout, même si c’était pas forcément agréable à entendre, elle n’allait pas le prendre dans ses bras pour pleurer avec lui…
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeLun 13 Sep - 21:29

Léon était assez … déconcerté. Personne dans tout l'Univers, peut importe la galaxie, ne se souciait un tant est soit peu de sa vie. Ou même de son existence. Il avait cessé d'exister à partir du moment où il avait grandit et avait quitté l'enfance. Il avait cessé d'être pris pour un humain pour ses propres parents alors même qu'il n'était plus un enfant. Il avait été marqué au fer par le non amour de ses parents qui n'avaient éprouvé aucun mal à le bruler à vif pour lui faire comprendre qu'il n'était plus rien à leur yeux et qu'il devait calmer ses sautes d'humeur. Et là, d'un coup, la dernière personne sur Terre avait qui il voulait sympathiser venait de lui demander de lui raconter sa vie. Pendant un instant, Léon y a cru. Pendant un instant, il a cru qu'il avait une importance quelconque pour cette fille. Puis, il a réfléchit et c'est dit qu'elle ne s'intéressait à ça que parce qu'elle s'ennuyait. Et puis, de toute façon, Helena Walker ne doit pas s'intéresser un tant est soit peu à la vie du mec qu'elle considère comme le dernier des derniers. Non, Helena voulait juste se divertir un instant. … Pendant un laps de temps très court, Léon avait vraiment eu l'impression de compter pour quelqu'un. Il avait vraiment eu cette impression. Et pendant ce moment, Léon s'était senti … Bien ?

Helena se mit à rire. Avait – elle lu dans ses pensées ? Prenait – elle un plaisir sadique à jouer avec lui juste pour s'amuser ? … Léon commençait à partir dans un délire paranoïaque avant de se ressaisir. Elle ne pouvait pas lire dans ses pensées. C'est improbable. Enfin, le monstre de tout à l'heure était improbable aussi … Léon se sentit soudain dans une situation de faiblesse. Et si … Et si elle lisait dans ses pensées … ? Elle verrait … Elle verrait qu'il a un cœur ! Non, c'est tout simplement impensable. Personne ne doit savoir qu'il a un cœur. C'est … C'est trop gênant … Léon a de la fierté après tout … Et une réputation … Quoique là, la réputation n'est plus vraiment importante en vu de la situation. Mais la fierté si ! … La fierté c'est hyper important ! Surtout quand on en a … Ou surtout quand on est Léon Still. Pour Helena se roulait par terre ? …

Soudain, la rouquine s'arrêta de rire, et se mis en position assise. Elle s'essuya les yeux et pris un gendarme et le laissa parcourir sur son bras. Elle avait totalement oublié sa question avant le fou rire ou bien ? Léon s'en foutait un peu, au fond. Peut être que c'était plus rassurant qu'il ne lui parle pas de son « histoire ». Malgré tout, une partie de lui, infime soit – elle, était déçue qu'elle ne veuille pas en savoir davantage sur lui et que, de nouveau, il redevienne quelque chose d'insignifiant pour elle. Comme pour tout le monde, pensa t-il, au même moment où la rouquine le rappela à l'ordre en s'exclamant qu'on allait pas y passer la nuit. Tiens, en parlant de nuit, elle commençait à tomber. La température baissait ou c'était une impression ressenti par un jeune homme torse nu & blessé ? Enfin passons. Pendant un instant, Léon fut septique quand a raconté son histoire à une fille comme elle. Elle en avait absolument rien à foutre. Elle ne l'écouterait probablement pas jusqu'au bout et jugerait que c'est ennuyeux, comme tout le reste de la personne qu'était le blondinet. Évidemment. Alors, il ne réfléchit pas énormément. Au pire des cas, elle l'écouterait et aurait oublié au bout de trois secondes. Tel un poisson rouge.

« J'ai été enlevé à mes parents biologiques quand j'avais cinq ans, mais j'en avais rien à foutre tant que j'avais de la bouffe. J'ai été chouchouté par mes parents kidnappeurs quand j'étais gosse. Pour eux, j'avais l'impression d'être leur unique raison de vivre. J'étais carrément pourri gâté. Puis, je suis rentré dans la pré-adolescence et je suis devenu inexistant pour la simple et bonne raison que mes parents n'aiment que les enfants. Et puis, j'étais un garçon discret à l'époque. Facile à oublier. Donc, pour éviter de me faire oublier par mes parents, j'ai commencé à faire des conneries bien comme il faut. Mon daron a pas apprécié que les voisins parlent de moi comme d'un voyous. Alors, d'une façon bien spéciale qui m'a marqué, il m'a fait comprendre qu'il fallait que j'arrête. Que la deuxième fois serait fatal. Donc, j'ai continué les coups, mais en douce. J'ai essayé de fuir, mais j'avais le droit à une correction digne de ce nom à chaque fois. Puis, je suis rentré au lycée. Et j'ai entendu parler du voyage en Australie. Donc, j'ai mis un plan en route pour échapper à ma vie d'Enfer : J'avais dans l'idée de fuguer pendant le voyage et de recommencer une vie. Sauf que je me suis retrouvé coincé jsaispasoù avec toi. Voilà, fini. Contente ? »


Léon était légèrement agacé. Il avait du déballer sa vie pour éviter d'être harceler par une gamine rousse qui en avait RIEN A FOUTRE de sa vie. Et pourtant, il lui avait déballé ça comme ça (en omettant quelques détails chiants). Léon regarda ailleurs, ne voulant pas croiser le regard émeraude d'Helena. Déjà qu'il venait de prendre un coup sur sa fierté à cause d'une peste, si en plus il devait la fixer dans les yeux et la voir mourir de rire, c'était trop.
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeLun 13 Sep - 22:31

Helena avait écouté l’histoire de Léon. Il avait une façon de le raconter… C’était pas digne d’une grande histoire à la “Harry Potter”, mais c’était tout aussi captivant sur le coup. Parce que c’était bien dit. Non pas que le blondinet avait une façon de raconter les choses très riche en vocabulaire et en tournure de phrases. Non, ça, ça sentait le vécu et c’était vrai. Rien à voir avec des histoires, aussi imaginatives soient-elles… L’adolescente était vraiment captivée par ce qu’il disait. Pas une seule seconde, elle s’était imaginée que lui, Léon Still avait une vraie histoire. Qu’il avait pu en baver, qu’il pouvait avoir un but dans sa vie, qu’il n’était pas qu’un fauteuil vide en fin de compte. En fin de compte, c’était pas lui qui vivait sans but, dans un monde étriqué, borné et archaïque. C’était elle. Elle qui croyait être le genre de fille qui prenait la vie comme elle venait, qui savait l’adapté à ce qu’elle aimait. Non, c’était elle, Helena Walker qui avançait sans but, qui vivait dans son monde étriqué. Elle n’avait rien, pas de vécu, et si elle continuait comme ça ce n’était pas prêt de changer. Pour la première fois, Helena cherchait à comprendre autre chose que ce qu’elle aimait, la nature. Et contrairement à ce qu’elle croyait, elle n’était pas déçue. Loin de là.
Quand Léon a finit son histoire, il a tout de suite tourné la tête. L’adolescente est restée muette. Pendant un court instant, elle l’avait regardé, mais pas comme elle pouvait le regarder avant. Elle le détaillait, elle le regardait vraiment. Il était assis, mais d’après ce qu’elle avait remarqué, Léon était grand. Pour aller avec, il était plutôt musclé. Et ça, la rouquine pouvait bien le voir, et pour cause, il ne portait pas son tee-shirt. Son jean était à l’état de bermuda parce qu’il l’avait arraché pour s’en faire des bandages. Mais bon dieu, quand avait-il pu se faire ça ?! Puis revenue subitement à l’esprit d’Helena son réveil. Elle s’est réveillé dans ses bras, il avait surement dû amortir sa chute, mais il s’était pris pour lui-même son poids, plus celui d’Helena. Et c’est dire, parce qu’elle avait mal pour lui… En fin de compte, il n’était pas vilain. Pour un homme, il était même plutôt beau. Oui, pour la première fois, Helena Walker reconnait qu’elle trouve une personne de l’espèce humaine belle. Et il avait cet air farouche, moitié je m’en fiche, moitié viens pas me chercher. Ce qui est contradictoire, mais tellement… fait pour lui. Et peut-être qu’un jour, la rouquine arriverait à voir dans son regard autre chose qu’une lueur de sentiment négatif. En tout cas, ce qu’elle venait d’entendre changeait complètement sa vision de Léon. Enfin, peut-être que son sentiment à l’égard du garçon n’a pas finit de changer encore. Quoiqu’il en soit, c’était en net progrès.
Enfin, elle retrouva ses esprits et arrêta de regarder l’apollon. J’ai dit apollon ? Non, cet humain, on parle d’Helena n’oubliez pas. Je ne peux pas dire ce terme… Enfin, parce qu’elle le connait pas ce mot. Léon avait fini son récit qu’il avait dit quasiment d’une traite par un mot qui s’adressait à elle. Contente ? Ca avait l’air d’une question rhétorique et l’adolescente l’aurait compris si elle savait ce que c’était qu’une question oratoire. Alors elle commença à se poser la question : est-ce qu’elle était contente ? Elle avait eu ce qu’elle voulait, elle savait par où Léon était passé. Mais est ce qu’elle en était vraiment satisfaite. Non, elle était bouleversée. Ces quelques minutes d’histoire de l’adolescent avaient bouleversé sa vision des choses. Mais est-ce qu’elle pouvait répondre ça ? Tant pis, elle verrait bien quels mots sortiraient de sa bouche…

« J’en sais rien… En tout cas, j’étais loin de m’imaginer ça. Ca me fait tout drôle… J’ai l’impression que… que… je sais pas quelle impression j’ai. En tout cas, c’est la première fois que je m’intéresse à autre chose qu’à des fourmis. P’tetre que les humains sont pas si nuls en fin de compte »

Helena ne réalisait pas vraiment ce qu’elle lui avait dit. Peut-être bien qu’elle en avait beaucoup trop dit, qu’elle aurait mieux fait de la fermer. Mais peut-être pas. C’était peut-être l’occasion de briser cette espèce d’image qu’elle avait des choses, de vraiment commencé à s’intéresser, à comprendre les choses. En tout cas une chose est sûre, c’est qu’en une journée, et même quelques secondes, Léon Still avait réussi à intéressé Helena Walker. Et il était humain… Y aurait-il de l’espoir ?
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeSam 18 Sep - 10:45

Léon regardait le ciel. Il commençait à faire plus sombre que tout à l'heure. La nuit tombait ou bien il allait pleuvoir ? Ou encore pire … Les deux. Léon n'aimait pas le fait d'être paumé dans une forêt en pleine nuit et sous un orage. Il sentait que toute cette histoire allait très mal finir. Mais vraiment mal. Léon commençait seulement à réaliser pour de vrai où il se trouvait. Enfin, non : Il venait de réaliser qu'il ne savait PAS où il était. Et ça, c'est pire que tout. Il était tombé nez – à – nez avec un mélange de divers animaux. Qu'est ce qu'il y avait d'autre dans cette maudite forêt ? Rien que d'y penser, Léon frémit. Plus il regardait autour de lui, plus il se rendait compte que certaines choses qui étaient dans cette forêt ne sont PAS censés exister ou sont censés ne PLUS exister. Tout ça était des plus étranges. Peut être qu'il était entrain de rêver. Ça expliquerait aussi pourquoi il trouve Helena de plus en plus belle et attirante. Tout s'emboite. Sauf un truc : Sa douleur à la cuisse de plus en plus forte. Son torse dénudé de tous vêtements qui commençait à ressentir le froid piquant de l'atmosphère. Tout dans cette histoire semblait être en opposition. Déjà, rien que Helena Walker et Léon Still étaient deux opposés naturels. La situation était vraiment des plus étranges et le blondinet ne le remarquait que maintenant. Et c'était vraiment flippant.

La présence d'Helena repris toute son importance de départ. Enfin 'importance' c'est un grand mort, faut dire, en parlant de la présence de la rouquine dans l'esprit du jeune homme. Enfin bref. Tout ça pour dire que la jeune fille se mit à parler. Et quand elle ouvrit la bouche, Léon se rappela qu'il venait de lui déballer sa vie. Et il le regretta aussitôt que ça lui était revenu à l'esprit. Pourtant, surtout à cause de toutes ses mini-scènes imaginées, Léon fut totalement surpris par la réponse d'Helena. Elle semblait … Elle semblait à avoir un cœur et une conscience. Léon était totalement sous le choc. Si une fille comme Helena Walker pouvait remarquer qu'un être humain était plus intéressant qu'une larve de mouche bien visqueuse, c'était que TOUT pouvait exister. Et ça, ça faisait très peur. Mais vraiment peur. Léon tressaillit légèrement. Il commençait à faire vraiment froid … A peine cette pensée l'effleura qu'un vent glacial et puissant se fit sentir. Un bruit d'orage grondant se fit entendre et un éclair très lumineux déchira le ciel devenu totalement noir. Léon se leva d'un bond. Et il faillit retombé aussitôt à cause de sa cuisse. Il se retenu à l'arbre pour ne pas tomber. Il scruta l'horizon. Une pluie violente commença à tomber et dégoulinait sur les corps des deux humains.

- On ferait mieux de trouver un abri et vite !

Hurla Léon par dessus le boucan de l'orage. Il regarda Helena dans les yeux et lui tendit la main comme pour dire « Lève toi, on y va maintenant. » Léon n'avait pas spécialement peur de l'orage. En fait, il s'en foutait un peu tant qu'il était pas en dessous. Sauf que là, il était JUSTEMENT en dessous de l'orage. Et il était trempé comme jamais. En plus, la pluie avait un goût bizarre. Léon aurait bien envie de tout péter s'il ne peinait pas à rester debout avec un vent pareil.
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeDim 26 Sep - 22:11

Helena prenait conscience de son environnement. Elle était dans la forêt, là où elle se sentait à l’aise. Les arbres, les fleurs, son environnement de prédilection. Le chant des oiseaux et les grignotements des écureuils. D’autres sons encore qu’elle entendait et que les autres ne pouvaient pas entendre. Il faut dire qu’Helena était une habituée de la forêt, à force d’y avoir passé des heures, elle pouvait percevoir davantage de sons. Il y en avait d’autres qu’elle ne reconnaissait même pas. Soit cette forêt était étrange, soit Helena n’était pas dans son état normal.
Puis elle sentit une goutte sur son nez. C’était… Qu’est ce que c’était ? Pour le coup, la rouquine avait le niveau mental qu’on lui donnait en général, c'est-à-dire pas très élevé. Elle n’avait même pas reconnu la pluie ! Là c’était grave. Mais tout dans cette forêt semblait à part : elle ne connaissait pas tout, les animaux qu’elle voyait avaient l’air différents, les plantes étaient plus colorées, à tel point que le vert n’était pas la couleur dominante. C’était étrange. Et le plus étrange dans tout ça, c’était Léon. Elle le détestait normalement, elle ne lui accordait aucune sympathie. Et pourtant, maintenant, elle le trouvait… Attirant ? Quand même pas, mais il n’était pas aussi dénué d’intérêts, ce n’était pas qu’un looser qui n’avait rien compris à la vie en fin de compte…
Bref, pendant qu’Helena se faisait sa petite analyse de la goutte d’H2O de cette chose qu’on appelle communément “pluie”, l’adolescente était complètement trempée. D’ailleurs, l’adolescent aussi. Il lui tendait la main comme pour dire “Lève toi, on y va !”, mais elle ne la saisit pas :

« Mon pauvre Léon, t’es déjà tout cassé alors… »

Et c’était vrai. A mon avis, la chute y était pour beaucoup, mais le choc ET la rouquine, ça s’était beaucoup. N’importe qui serait déjà “tout cassé” à sa place. Léon devait être assez résistant, enfin, pour un humain quoi. Il parlait de trouver un abri. Très honnêtement, Helena trouvait ça… Superflu ? La pluie c’était cool ! Pas de quoi s’affoler pour quelques gouttes ! Mais le tonnerre se fit entendre puis un éclair se fit voir. L’orage était présent, et il risquait d’être violent. Bon, après tout, ils n’avaient pas de change, pas de quoi se sécher… Oui, peut-être que Léon avait raison quand il disait de trouver un abri. Bon, pour se faire il y avait plusieurs solutions. D’après la rouquine, la meilleure était de trouver une grotte. A l’abri, isolé du bruit & de l’humidité. C’était l’idéal. L’adolescente jeta un regard autour d’elle. Certes, avec les arbres, il était difficile de voir quoi que ce soit, mais il lui semblait que la montagne était sur sa droite. C’est là qu’il y aurait une grotte en toute logique.
Mais est-ce que Léon pourrait ne serait-ce que marcher jusque là bas ? Il avait déjà du mal à tenir debout entre le vent et son état physique, mais s’il fallait marcher… Est-ce qu’Helena devait l’aider ? Cette idée ne lui plaisait pas. Non, pas parce qu’elle avait la flemme d’aider quelqu’un, mais parce qu’elle ne savait pas comment s’y prendre. Alors elle s’avança de lui et prit la main :

« Si tu as besoin, appuies toi sur moi… »

Helena n’était pas sûre de ce qu’elle faisait, mais tant pis. Contre la pluie & le vent qui se faisait de plus en plus fort, elle se dirigea vers la montagne. Si elle avait raison, il y aurait une grotte pas loin. Pas loin, elle l’espérait, parce que si elle n’avait pas eu conscience de l’état du blondinet, cette fois ci, elle le sentait bien…
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeSam 16 Oct - 18:02

Léon n'appréciait pas tellement l'Orage. Enfin de loin, dans les films d'action c'est super cool. Mais au milieu d'une forêt quand on y est sois même, c'est beaucoup moins drôle et beaucoup moins « cool ». L'eau se rependait sur ses vêtements, dégoulinait le long de sa peau frigorifiée et s'imbibait dans la moindre parcelle de vêtement qui lui restait. Léon tremblait de froid. Il n'avait qu'une envie, c'était d'arrêter cette torture au plus vite. Il voulait mourir maintenant. Arrêter de sentir le froid l'envahir, arrêter de sentir la douleur dans sa cuisse. Il voulait juste s'allonger par terre, éventuellement pleurer, et se laisser mourir. Mais vite. Pas lentement et en souffrant davantage. Il voulait s'endormir et ne plus jamais se réveiller. C'était une bonne mort, non ? De toute façon, Helena en avait rien à faire de lui. Tout ce qui lui importait c'était sa petite forêt d'amour. Et ça le plus achevant. Léon n'avait aucun soutient. Il se sentait terriblement seul. Déjà que durant sa vie, il n'a pas beaucoup été accompagné quand il en avait besoin, maintenant c'était encore pire. C'est le seul moment où il avait surement le plus besoin du soutient de quelqu'un. De quelqu'un qui le comprenait un peu, qui en savait un peu sur sa vie et qui saurait comment l'aider. Sauf que sur les trois critères, Helena était au courant que d'un : Elle en savait un peu sur sa vie. Et pourquoi ? Parce que c'était une chieuse de première qui, profitant de la faiblesse psychologique du blondinet, lui avait soutiré des informations sur sa vie personnelle. Mais le reste, c'était le vide absolu. Léon ne soutirait aucun soutient d'elle. Pour elle, il n'existait que comme un « parasite ». C'était une certitude. Et c'est bien ça le plus désolant : Peut important la situation, il sera toujours concerné comme un parasite. Peut importe la personne, il ne sera qu'une gêne pour l'autre. Il ne sert à rien à par en négatif. Et ça depuis bien longtemps. Il n'est qu'une … erreur. Quelque chose de mal qu'il faut supprimer au plus vite, empêcher de vivre trop longtemps et réduire au maximum. Léon avait essayé de fuir ça, de fuir la fatalité. Mais on ne peut pas fuir la fatalité car elle nous rattrapera toujours. Peut importe où il ira, il sera toujours considéré comme il est : Un parasite, une erreur, un moins que rien.

« Si tu as besoin, appuies toi sur moi. »

Léon leva les yeux de ses pieds. De nouveau, il ressentit toute l'horreur de vivre. Pendant un instant, il s'était perdu dans ses pensées et n'avait plus senti le froid glacial parcourir sa peau, ni même le bruit assourdissant du tonnerre. Sauf que la rouquine nommée Helena l'avait sorti de ses pensées. Le doux son de sa voix était passé par dessus l'orage pour venir, telle une mélodie symbolisant la vie, lui siffler dans les oreilles pour lui rappeler qu'il était bel et bien vivant & qu'il était bel et bien sous un orage bien puissant dans un endroit totalement inconnu. Et contre toute attente, elle semblait avoir un minimum d'intérêt pour lui. Et ça, c'était plus que surprenant. Peut être qu'au final ce drôle d'endroit les a fait changer partiellement pour un temps. Léon ne savait pas trop pour quoi faire mais en tout cas, il arrêta de s'appuyer sur l'arbre. Il essaya de faire un pas ou deux pour atteindre ne serait – ce que … Ben, ne serait-ce que le mètre d'après. Sauf que c'était mission impossible avec la douleur croissante dans sa jambe. Malgré lui, il se résigna à s'appuyer quelques peu sur la rouquine pour qui il semblait avoir un minimum d'intérêt. Tous les deux commencèrent alors à marcher sous la pluie battante. Par moments, un éclair aveuglant risquait de déséquilibrer Léon mais il s'empêchait de tomber. Il ne voulait pas du tout emmener Helena dans sa chute et risquer de la blesser. Oui, Léon a toujours eu un côté très protecteur une certaine catégorie de personne. Et Helena fait désormais parti de cette catégorie de gens... Même si elle tendance à lui taper sur le système très facilement.

Léon se perdit de nouveau dans ses pensées. Tellement qu'il se remarqua qu'il s'appuyait de moins en moins sur Helena. Le grondement, bien violent, du tonnerre le fit sursauter. Léon s'étala par terre en horrible bruit de chute. Il laissa échapper un hurlement de douleur. Les larmes aux yeux, Léon se mordit le poing pour arrêter de hurler davantage. Au bout d'une minute ou deux, la respiration haletante et le cœur battant la chamade, Léon remarqua qu'ils étaient au sec. Il venait de tomber la tête la première sur le sol sec et froid d'une grotte. Lentement, il arrêta de se mordre (au sang) et se tourna pour se mettre sur le dos. Il serra très fort les dents pour éviter laisser échapper le moindre cri ou gémissement de douleur.
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MessageSujet: Re: Réveil particulier [PV : Léon Still]   Réveil particulier [PV : Léon Still] I_icon_minitimeDim 7 Nov - 18:09

Léon & Helena avaient fait quelques mètres et comme l’avaient prévu l’adolescente, ils étaient arrivés dans une grotte. Le chemin s’était passé à peu près sans encombre, si ce n’est que Léon semblait éprouver des difficultés à marcher. Il avait certes de la fierté qui l’empêchait de trop laisser voir qu’il avait besoin d’Helena. Après tout, un adolescent normal reste réticent à l’idée de laisser entrevoir à une véritable gamine qu’il a besoin d’elle. Sauf qu’on ne peut pas vraiment dire que Léon Still est un adolescent normal. Non, c’est certain. Aussi finit-il par s’appuyer contre la rouquine, qui faisait de son mieux pour l’aider à marcher. A vrai dire elle se moquait bien de ce qu’il pouvait penser, elle trouvait normal qu’il se serve d’elle comme d’accoudoir alors qu’il était en difficulté, de toute façon, c’est en partie grâce à lui que l’adolescente était indemne.

Quand ils arrivèrent à la grotte en question, l’adolescente esquissa un sourire, satisfaite d’avoir atteint un endroit sec. Elle sembla avoir laissé son attention divaguer quelque temps puis elle entendit un bruit. Etait-ce seulement la faute du tonnerre ou avait-elle fait un mouvement brusque ? Peut-être, en tout cas si c’était le cas, ce n’était pas intentionnel, elle ne voulait pas que Léon tombe, il avait l’air d’assez souffrir comme ça déjà sans qu’il faille en rajouter. En tout cas, le résultat, est qu’il était tombé par terre, et bien violemment. Il émit un cri de douleur, ce qui devait dire qu’il allait vraiment mal. On se serait cru dans un film, où les héros échouent sur une île déserte aux pouvoirs étranges & où ils se retrouvent livrés à eux-mêmes. Ca aurait pu être marrant dans d’autres circonstances. Il y avait des choses que les films n’expliquaient pas. Tenez, par exemple, même si les adolescents étaient arrivés jusque là, il n’avait pas fini d’avoir des ennuis. Dans un long-métrage, les personnages se débrouillent pour faire un feu pour passer la nuit. Et là ? Comment faire un feu alors que tout était mouillé ? Le bois, les feuilles… Il n’y avait rien pour en allumer un. Et sinon, le problème du temps. Quand la nuit allait-elle arrivée ? Même si Helena avait eu une montre, elle n’en aurait pas eu l’usage. Qui sait où ils étaient ? Le fuseau horaire était-il le même ? Aucune idée, ce qui voulait dire qu’il pouvait très bien faire nuit dans un quart d’heure comme dans des trois heures. Et ce n’était jamais bon signe. Encore, il y aurait eu du soleil, il aurait suffit de chercher la sortie de la forêt pour avoir une idée de l’heure, mais là…

Un autre problème, c’était Léon. Mine de rien, il était important, Helena ne mesurait pas complètement à quel point il était important pour elle, mais elle en avait une vague idée. Il était la seule chose qui la rattachait à la civilisation, qui lui rappelait qu’elle était humaine & que c’est dans ce contexte qu’elle vivait, il la préservait de la folie en un sens. A quoi d’autre pourrait-elle se raccrocher dites moi ? Elle était seule avec ce blondinet qui n’avait aucune idée il y a quelque heure, mais qui avait toute son importance maintenant. Qui sait quelle serait l’issue de cette aventure ? Quelle qu’elle soit, la rouquine ne pouvait pas se permettre de perdre la compagnie de l’adolescent. Or, il était dans un état critique, affalé par terre, mordant la poussière, en train de souffrir. Est-ce qu’elle devait essayer de le bouger ? Bien qu’il ait l’air d’avoir mal au point de ne pas pouvoir ne pas se casser quelque chose s’il ne restait pas en place… Mais pouvait-elle le laissait là ? Bref, en gros, elle n’avait que très peu d’idée de ce qu’elle pouvait faire dans l’immédiat. Sauf que ce n’était pas le moment de rester planté là. Déjà qu’ils devraient supporter le froid, il ne fallait pas le laisser planter devant la grotte. Alors un souvenir lui revint à l’esprit. Son frère tuait tout ce qui était plus petit que lui & vivant, mais il aimait aussi s’en prendre à sa sœur ainée, c'est-à-dire à Helena. Un jour, alors qu’elle était en train de s’acharner à planter une fleur, il l’avait surprise par derrière pour appuyer son doigt sur sa tempe. Au début, elle avait eu mal, mais il semblait que son frère l’avait mal visée, puisque plus il appuyait, plus Helena se sentait légère & détendue. D’après sa sœur, il s’agissait d’un vieux truc. La tempe avait plusieurs endroits clé, dont l’un faisait horriblement mal, l’autre permettait de se détendre & d’évacuer, de se sentir apaisé. C’était utopique, mais ça valait le coup d’essayer, avec un peu de chance Léon se sentirait mieux… Le tout maintenant était de ne pas se tromper et d’arriver au bon endroit.

L’adolescente se sentait ridicule, il y avait une histoire de muscle plus tendu quand on était tendu, stressé. Hésitante, elle passa sa main contre la tempe de l’adolescent. Elle procédait en douceur, à tel point qu’on aurait pu pense qu’il s’agissait d’une caresse. Cette idée ne déplaisait pas complètement Helena, mais ce n’est pas pour autant qu’elle continuait plus longtemps. Elle avait trouvé l’endroit apparemment. La rouquine repoussa quelque mèche de l’endroit et passa sa main une dernière fois avant d’y poser son pouce. Léon devait probablement se demander ce qui se passait, mais pas s’attendre à ce que l’adolescente y appuie fortement. Le résultat se ferait dans quelques secondes, si Léon gémissait, c’est que le stress et la conscience de la douleur était en train de disparaitre. Ce serait un peu douloureux, mais le résultat en vaudrait la peine normalement. Sinon, il crierait à en percer les tympans de tout ce qui se trouvait dans un rayon de deux-cents kilomètres. En gros, espérons qu’Helena n’a pas encore fait des siennes…
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